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  • Conseil et accompagnement en développement stratégique, professionnel et personnel, particulier et organisation, individuel et collectif. Enseignant et formateur de l'adolescent à l'adulte pour tout ce qui touche de prés ou de loin au commerce.
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8 mars 2009

Le lâcher prise

Les situations qui nous posent problèmes sont innombrables. Celles pour lesquelles nous n'avons pas de réponse évidente sont génératrices de stress : 

  • Déception, personnelle ou professionnelle 
  • Accidents de la vie : maladie, disparition, divorce, séparation, conflits 
  • Changement d'orientation, évolution de carrière, prise de responsabilité, cessation d'activité 

Devant ses  circonstances parasites beaucoup de "sages" prônent une réaction de type "lâcher prise". Je suis convaincu que c'est une des approches pour se rétablir mais que ce n'est pas la seule. Regardons en détail  les conseils qui nous permettent de franchir ces CAPs

Nous sommes conscients que la tautologie "si aucune solution existe, c'est qu'il n'y a pas de problème" n'est pas suffisante pour se débarrasser de notre mal-être. Ce qu'il y a de vrai par contre c'est que l'Humain, dans sa grande majorité, est persévérant. Cela le pousse, le plus souvent, à vouloir résoudre ses difficultés (recherche du "confort" au sens de Maslow  du terme). A tous le moins il souhaite en diminuer la gêne. Toujours est-il que cette qualité l'entraine plus avant contre le cours des choses et lui fait dépenser une énergie considérable qui serait bien mieux utilisée à autre chose (recherche du plaisir, de la sérénité). 

Se battre inutilement contre des événements qui ne dépendent pas toujours de nous (mort, cataclysmes, météorologie, conjoncture économique, communication interpersonnelle, etc.), mais qui ont des répercussions graves sur notre "confort", est l'exemple même d'une cause perdue d'avance. 

Ce qu'on entend communément de la part de bien des  fervents défenseurs du "lâcher prise" est de faire fonctionner au maximum notre faculté à vivre dans le présent (Carpe Diem) au travers de pratiques physiques (respiration, yoga, jardinage, sport, musique, etc.) ou psychique (méthode Quoué, libération des ressentis, cris, etc.). Certes bénéfiques, ces pratiques me semblent temporaires. J'ai le sentiment que tous ces traitements sont plus de l'ordre du "cataplasme sur une jambe de bois" que d'une réelle évacuation de la difficulté.  En effet, ce qu'ils réalisent n'est qu'une mise en arrière plan provisoire du trouble

Quelques uns, dont je fais partie, préfèrent conseiller aux personnes sujettes à ces désagréments de reprendre la gestion de leur subjectivité induite par leur émotivité. J'entends et je comprends  d'ici les protestations des supporters qui justement  recommandent le "lâcher prise" en opposition au "contrôler tout". Mais je persiste à croire qu'une bonne maîtrise de notre subjectivité est capitale et vitale pour retrouver durablement les bases de notre confort. Les effets sont pérennes car : 

  • En gérant nous pouvons rendre plus objective notre subjectivité 
  • En objectivant nous mesurons clairement les impacts de ces situations 
  • En mesurant, avec des indicateurs précis, nous visualisons les côtés positifs et négatifs 
  • En visualisant, nous pouvons les mettre en perspective, les comparer 
  • En comparant nous savons mieux hiérarchiser les sujets et donc les positionner puis les relativiser sur l'échelle de notre "souffrance" 
  • En relativisant nous échappons aux aspects incompréhensibles des événements. 

Nous pouvons donc sortir du cercle infernal de la "malédiction qui s'abat sur nous". 

Dans mon propos je n'oppose pas une méthode  contre une autre. L'une comme l'autre partent du même principe et tendent vers le même but. Il  ne s'agit pas d'éviter le problème mais de le traiter pour ce qu'il est, et juste ce qu'il est. Nous ne sommes pas des David qui luttent contre des Goliath. Elles permettent au contraire d'engager les forces nécessaires à cette résolution. Viendra le temps où nous pourrons nous dire que nous avons mis tout ce qui était en notre pouvoir pour vaincre. Que nous n'avons rien à nous reprocher.  A ce stade notre deuil sera complet et nous pourrons passer à autre chose. Nous n'avons pas évité le problème, nous l'avons traité, donc il ne réapparaitra plus. Et si tel n'était pas le cas nous saurions comment l'aborder pour le faire mieux disparaitre (apprendre de nos erreurs).  

Mon propos n'est pas d'opposer partisans d'une ou de l'autre approche mais bien d'affirmer qu'elles sont complémentaires mais que le mieux est de pratiquer l'une – la gestion de la subjectivité – avant l'autre. 

Pour terminer, je conseille vivement, une fois la cause passée à la moulinette de la gestion de notre subjectivité, de passer à toutes les bonnes choses apportées par le "lâcher prise" : 

  • Accepter l'inéluctable: C'est ainsi et nous ne pouvons rien y changer. Il faut faire avec. 
  • Vivre, se conjugue au présent 
  • Se raccrocher au passé c'est poser une ancre au fond de sa mémoire 
  • Laisser tomber ses certitudes, ses croyances, qui rassurent et/ou confirment nos peurs 
  • Ne pas passer son temps à anticiper, c'est diminuer les déceptions potentielles 
  • Ne pas interpréter c'est comprendre la réalité (interprétation égale trahison disait DANTE). 
  • Etre ni fataliste, ni  "je m'en foutiste", juste réaliste 
  • Tenir compte de ses sens : goût, vision, touché, odorat, ouïe 
  • Connaître ses limites pour ne pas vouloir les dépasser 
  • Admettre son impuissance comme sa toute puissance 
  • Choisir pour ne plus subir 
  • Savoir se prendre en main pour aborder sa vie en toute sérénité 
  • Se mettre sur pause, prendre de la hauteur 
  • Apprécier les opportunités offertes par les circonstances 
  • Tolérer, déléguer ne veux pas dire  tout accepter 
  • Nommer c'est donner vie : parler moins de ses "souffrances" c'est agir pour se guérir  
  • Apprendre en avançant 
  • Apprendre de ses erreurs (à perdre), 
  • Se pardonner ses échecs, ses erreurs 
  • Se gratifier après un succès, une réussite 
  • Eviter les addictions (indépendance, autonomie)
  • Faire valoir son autorité (savoir faire) 
  • Savoir se faire reconnaître 
  • Passer du "être" au "faire" 
  • Oublier "yes but" au profit des "why not" 
  • Faites des choses simples que vous réussissez bien 
  • Etre patient 

A vous de jouer et si vous n'arrivez pas du premier coup, tout seul, n'oubliez pas qu'il y aura toujours quelqu'un pour vous aider. Appelez moi et nous regarderons ensemble les moyens de ne plus se laisser envahir par votre subjectivité.

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