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  • Conseil et accompagnement en développement stratégique, professionnel et personnel, particulier et organisation, individuel et collectif. Enseignant et formateur de l'adolescent à l'adulte pour tout ce qui touche de prés ou de loin au commerce.
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21 avril 2009

Passage à l'acte

Quelle différence y a-t-il  entre réussite et échec.  Cela tient bien souvent à bien peu de chose. Mais, nombreux sont ceux qui, comme moi, continuent de penser que la principale est contenue toute entière dans cet aphorisme : pour gagner, il faut déjà prendre le départ. Autrement dit : qui ne tente rien, ne peut pas avoir de réussite. La seule chose qu'il réussira sera de ne pas avoir eu d'échec.  Et encore, n'en est-ce pas déjà un en soi ? 

Plus j'avance (en âge ?!) et plus je me rends compte du bon sens de cette remarque. Combien sont ceux qui avant même de se lancer à l'exercice se posent des questions qui ne font pas avancer (ni dans la bonne direction ni dans la mauvaise). Plus encore sont ceux qui exposent plein de raisons à cause desquelles ils ne vont pas y arriver. En fait elles leur donnent des justifications qui créent plus de freins que de coup de pieds aux fesses. Ce ne sont qu'une litanie des excuses qui ne prouvent que les limites qu'ils veulent bien eux-mêmes se fixer. Rares sont ceux qui s'interrogent vraiment sur les bénéfices réels ou les inconvénients supposés de telles ou telles opportunités. S'ils faisaient, objectivement, cet inventaire comparatif, ils n'hésiteraient pas longtemps, croyez-moi. Alors la seule vraie réponse ne serait-elle pas : essayer, c'est le début du succès

En accompagnant des personnes en phase d'évolution, j'ai constaté diverses attitudes/comportements caractéristiques de cette réticence qui fait passer certains de l'envie d'agir à l'acte manqué

1)      J'aimerai connaître à l'avance les résultats de telle action pour voir si cela en vaut la peine 

2)      Je voudrai bien avoir plus de "ceci" mais j'ai peur de perdre un peu de "cela" : un tien vaut mieux que deux tu l'auras 

3)      J'admire ce qu'a fait X mais je n'ai pas les capacités pour faire pareil 

4)      J'hésite à me lancer dans cette activité car je ne suis pas sûr d'y arriver  

5)      ma déception, mes désillusions seront à la hauteur de mes attentes et mes espoirs 

6)      Je ne sais pas comment m'y prendre 

7)      Le prix à payer pour ce changement est trop important 

8)      Pourquoi faire un effort alors que je ne connais pas tout ce que j'ai à y gagner ? 

9)      Que vont penser de moi mes relations/mon entourage si j'échoue ? 

10)   Si je réussis combien de personnes vont me jalouser / m'envier / me féliciter ? 

11)   Ne va-t-on  pas me mettre des peaux de bananes/bâtons dans les roues ? 

12)   Je ne suis pas prêt à faire ces efforts

13)   Ce n'est pas le moment car j'ai une autre priorité 

14)   Je n'ai pas le temps en ce moment 

15)   Etc. 

Soit ! Acceptons qu'il soit Humain de faire de la résistance au changement. Plus encore,  que nous placions  notre "confort actuel" au dessus de tous les gains escomptés, compte tenu des efforts démesurés pour atteindre un nouveau "confort". C'est souvent la crainte de perdre le peu, qu'on a déjà eu beaucoup de mal à gagner, par rapport au plus qu'on pourrait obtenir qui fait que nous avons beaucoup de mal à nous lancer dans de nouveaux défis. 

Car sur ce sujet, nous nous ressemblons tous. Mais alors, pourquoi certains y arrivent plus facilement alors que d'autres, générant envie, jalousie, rancœur et autres souffrances psychologiques ? Moi le premier  je ne crois pas toujours (mais faut-il "croire", ce qui fait appel à l'irrationnel plutôt que "penser" qui se sert du pragmatisme) en mes chances de réussite. Car là est une autre source potentielle de nos freins : se laisser conduire par son imagination (qui a dit : l'imaginaire est le propre de l'Homme ?).  Vous pourriez  objecter qu'il n'est pas bon de mettre en perspective les résultats potentiels avec les moyens. Malheureusement dans notre Société occidentale les aspects immatériels, positifs ou négatifs, passent le plus souvent au deuxième plan. 

Pourquoi le seul fait d'avoir tenté est-il par vocation une victoire ? Déjà, ne serait-ce parce que la fierté d'avoir mis en œuvre (agir) une volonté, une intention, doit nous encourager à réitérer l'envie d'avoir envie de réussir, de progresser, de changer, d'évoluer. Viendra ensuite le plaisir, et non plus la crainte, de se lancer à l'exercice. Cette attitude (apprendre en avançant, apprendre de ses erreurs) est contagieuse.  La reconnaissance, même subliminale, qu'elle engendre vous invitera à penser "why not" plutôt que "yes but". 

Qu'en pensez-vous ? je vous convie à échanger sur ce sujet et évaluer ensemble votre position par rapport au "passage à l'acte" de vos "ambitions" que vous avez toujours "rêvées" sans jamais oser les réaliser.

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