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  • Conseil et accompagnement en développement stratégique, professionnel et personnel, particulier et organisation, individuel et collectif. Enseignant et formateur de l'adolescent à l'adulte pour tout ce qui touche de prés ou de loin au commerce.
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2 février 2012

Un Nouveau AAA, sinon rien

Pour les pays concernés par la perte de leur AAA, plus sérieuses que les notations, les perspectives de retrouver la confiance de leurs créanciers - réduction du risque d’impayés – devrait nous interroger.

De deux choses l’une ; soit la demande repart (mais comment cela se pourrait quand pouvoir d’achat, besoins et confiance n’ont jamais été si déclinants ?) et les gouvernements réalisent des économies draconiennes sur leur budget de fonctionnement et les pays n’auront plus besoin d’emprunter (baisse des déficits/dettes => croissance => richesse => emploi => consommation). Soit nous courons tous vers de plus graves désillusions.

Pour tenter d’éviter ce tsunami, ne serait-il pas opportun de réfléchir à la prise en compte de nouveaux paramètres, tout aussi critiques et liés de manière systémique, constitutifs d’un nouveau triple A basé sur :

  • Autonomie : quand le pays ne maîtrise plus ni ces sources d’approvisionnement, ni les taux de ses emprunts, ni la volonté, ni le courage, ni le bon sens, comment peut-il espérer rester libre de ses choix ?
  • Anticipation : à force de passer leur temps à vouloir garder le nez dans le guidon, à gérer les crises , à éteindre l’incendie, à mettre  un cataplasme sur une jambe de bois, sans prendre celui de diagnostiquer en profondeur, de prendre de la hauteur, de voir plus loin que le bout de leur nez, d’imaginer les scénarii adéquats, comment les pays peuvent-ils guérir leurs mots de manière pérenne ?
  • Adaptation (innovation, différenciation) : quand la charge de leur dette réduit de manière drastique leurs capacités d’investissement et de formation, comment les pays peuvent-ils encore imaginer pouvoir s’en sortir face à la concurrence croissante et incessante des pays qui n’ont rien à perdre ?

(en effet ; sans autonomie quid de l’anticipation et sans anticipation que peut-être l’adaptation ?)

Aussi, nous tous, agents économiques à plus d’un titre, ne devrions-nous pas prêcher, chacun à notre niveau, dans le sens d’une amélioration, régulière et durable, du niveau de ces fondamentaux basée sur l’exemplarité de nos élus pour espérer s’en sortir sans trop de dégâts?

Qu’en pensez-vous ?

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