Crises : les réponses ne seraient-elles pas systémiques ?

Voilà, nous y sommes. Sans vouloir en rajouter, je constate qu’une fois de plus la panique n’est pas loin. C’est à qui criera le plus fort pour exorciser ces propres angoisses créant un cercle vicieux où on ne sait m^me plus quand et pourquoi cela a commencé et quand et comment cela s’arrêtera. Vous avez deviné que je parle de la crise actuelle qui pourrait devenir globale si tous les médias du monde, bras séculiers des lobbys qui veulent trouver des responsables plutôt que des solutions réelles, ne cessent pas de crier avec les loups. Cette folie n’est qu’un des stigmates de la folie des Hommes. Ce ne sont pas tant des solutions techniques qu’il nous faut trouver mais des remèdes à nos comportements d’humains. Demandons nous qu’elles sont nos véritables motivations, analysons factuellement et sans tabou, les causes de nos terreurs, trouvons des réponses simples à mettre en place et dont les objectifs sont facilement atteignables et nous aurons gagner une première victoire : celle d’apprendre de manière durable de nos erreurs. 

Cette approche ne prône pas une pause dans l’évolution - ni un retour en arrière - mais bien une prise de hauteur pour mieux comprendre ce qui nous arrive aujourd’hui avec l’espoir de gagner plus et mieux demain. En procédant de manière systémique je pense sincèrement que nous pourrions éviter à l’avenir ce genre de situation inquiétante. Mon but est de stigmatiser l’ensemble des responsables - à tous les niveaux : politiques, économiques et particuliers – pour travailler dorénavant suivant des modèles d’analyse systémique. Si nous n’avons pas pu/voulu (à qui profite le crime ?) éviter cette crise, tâchons au moins de ne pas recréer les causes de la prochaine. 

Mais maintenant que nous y sommes plongés, le seul conseil pratique et utile pour s’en sortir sans trop de dégât ne serait-il pas celui-ci : gardons notre sang froid, comportons nous comme des êtres raisonnables. Ne retournons pas un nouvel épisode du Titanic qui sans l’affolement général aurait permis de réfléchir calmement pour apporter des réponses et sauvant, ainsi, un nombre plus important de vies humaines. Un vieux dicton de marin ne dit-il pas la même chose : dans la tempête, fait le dos rond. Et n’oublions pas Jean de La Fontaine qui tirait la morale de sa fable : le roseau plie mais ne rompt pas.