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  • Conseil et accompagnement en développement stratégique, professionnel et personnel, particulier et organisation, individuel et collectif. Enseignant et formateur de l'adolescent à l'adulte pour tout ce qui touche de prés ou de loin au commerce.
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19 février 2013

Quand espoir et colère font bon ménage

Alors que la contestation ne cesse de progresser face aux iniquités (différences de traitement, injustices flagrantes) et dont les médias nous abreuvent sans cesse (recherche de l'immédiateté) et sans aucune relativisation - immolations/suicides face à l'appât du gain par la vente de viande mal référencée* (les gens qui meurent de faim se contenteraient facilement de lasagnes de cheval vendues sous appellation de boeuf) - les motifs de colère et de désespérance croissent de manière exponentielle alors que l'espoir et la confiance s'envolent.

Certes la colère et la violence sont mauvaises conseillères mais la colère est "parfois nécessaire, non pas tant dans le but de détruire mais pour marquer une limite (entre ce qui est supportable/tolérable et ce qui ne l'est pas/plus), pour affirmer une vérité pour le bien de tous, et pour son bien propre". Henri GROUES dit l’abbé Pierre. L'idée de ce billet m'a été inspiré par celui de J Y Landon (http://assproemploiseniors.ning.com/) que je remercie pour son honnête indignation face à la montée des revendications légitimes mais de plus en plus extrêmes (immolation par le feu, attentats, suicides, prises d’otages qui ne sont pas les vrais responsables, etc.). Parce que c'est de plus en plus fréquent et pénible de voir tant de misère accumulée face à la gabegie de certains clubs de foot, des gaspillages de tout ordre et face à l’inhumanité de l’administration publique ou à la brutalité du système économique libéral de type anglo-saxon (individualiste, en opposition au même système de type solidaire/collectif), mon propos n'est pas ici de pointer du doigt quiconque ou quoique ce soit, mais bien d'apporter une explication et une contribution à ce sujet.

Quelque soit sa frustration, son ressentiment, sa colère, nous devrions toujours garder raison (plus facile à dire qu'à faire) avant que de passer à des actions définitives et rarement bénéfiques. L'espoir et la colère mêlés deraient être notre source de prolongation à nos revendications. En effet, que deviendra notre action (et nos êtres chers) si elle disparait avec nous. Bien sûr les martyrs d'une cause ont toujours fait avancer les révolutions mais les preuves de réussites de contestations sans violence (Gandhi) sont toutes aussi nombreuses. Même, si de nos jours les actions violentes sont devenues les seuls moyens de se faire "voir" et entendre.

N’oublions pas que les "printemps arabes (Tunisie, Egypte, Lybie)" ont débuté par ce type "d'appels au secours"  de populations ayant perdu tout espoir. Le peuple français voudra-t-il assumer ce même jusqu’au-boutisme ? Rien n’est moins sûr, vu la peur de perdre le peu qu'il a face au gain hypothétique d’un léger mieux ou en considérant sa schizophrénie inconsciente : obtenir toujours plus mais lutte (des classes) incessante et récurrante contre les privilèges/privilégiés (avantages acquis, évasion fiscale). Pour quand un nouveau mai 68 ?.

Alors le mieux ne serait-il pas, encore et toujours, de garder l’espoir, la confiance et de renouveler nos interpellations du "politique (du grec politikos : qui concerne la gestion de la cité)" de toutes les façons légales pour lutter contre les manipulateurs en tous genres qui confondent sciemment : égalité et équité. Tout un chacun revendique ses différences (donc pas égaux) mais réclame les même droits (dans la mesure de ses devoirs). C’est cet amalgame et les personnes qui l’utilisent qui trompent la raison populaire et qui aboutit au déclenchement de l"animalité" (question de survie) humaine.

C’est la conclusion de cette chronique : quelque soit son niveau de désespérance, la collectivité et nous, par la même,n'avons nous pas plus à gagner à voir notre persévérance s’exercer de manière pérenne, malgré les obstructions de tout ordre, que d’en finir de manière radicale mais médiatisée ?.

Espoir, confiance et action doivent rimer avec courage, abnégation et satisfaction.

(*) pourquoi abattre des chevaux serait-il plus ou moins "monstrueux (préjugé* culturel/cultuel mais pas mortel)" que de tuer des boeufs, des poussins, des poissons, des agneaux, des porcs ou de récolter du maïs, des carottes, des haricots (qui n'a jamais entendu le cri du végétal que l'on arrache) ?

 

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