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  • Conseil et accompagnement en développement stratégique, professionnel et personnel, particulier et organisation, individuel et collectif. Enseignant et formateur de l'adolescent à l'adulte pour tout ce qui touche de prés ou de loin au commerce.
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15 avril 2010

Bye Bye le STRESS

Quand dans la société actuelle - occidentale, capitaliste, libérale, individualiste - tout incite à plus d'angoisse, (le "marché de la peur" de est illimité), les "thérapeutes" en tous genres sont légions. Les "guérisons avérées" sont quant à elles bien moins nombreuses. Je n'aurais pas la prétentions de rajouter un conseil de plus à la litanie des "thérapies" supposées efficaces. Mais je voulais informer ceux qui traversent ces périodes particulièrement pénibles d'abord pour eux ensuite pour leur entourage. 

  1. Sachons de quoi nous parlons: comme à mon habitude, j'aurai tendance à tenter de factualiser le caractère subjectif (mais réel) des indicateurs de mesure du STRESS. Pour cela je vous invite à faire une évaluation concrète d'après une échelle (Holmes et Rahé 1967 : http://dominique.brand.free.fr/echelle_de_stress_pour_les_adultes.html) de votre niveau d'anxiété. Attention : cette étude date de 1967, son interprétation des résultats est réserveé aux professionnels, elle ne tiens pas compte des capacités d'adaptation de chacun, ne donne pas la connotation ressentie comme "positive ou négative" de l'événement.  De la même manière, les tests que nous pouvons trouver ici ou là (http://www.stimulus-conseil.com/index.php sans publicité) ne donne qu'une partie de la réponse que nous recherchons. Comme je dis toujours, tout cela est relatif et particulier. Mais si ce n'est pas la panacée, cela reste avant tout un bon moyen d'identifier, dans ses grandes lignes, notre niveau de STRESS. Pour avancer dans notre processus de progrès, il faut rencontrer des personnels formés à ces approches (coach). 
  2. Sachons comment en parler : Chacun d'entre nous utilise son propre dictionnaire, plus ou moins bien partagé par son environnement. Les définitions et les acceptions, que nous donnons aux mots, nous sont particulières (réf à notre histoire, éducation, environnement, etc.). Mais ce qui s'est toujours révélé exact, c'est que la manière dont nous avons de nous exprimer influe significativement sur nos comportements (nommer c'est faire exister/sens). Combien de fois ai-je entendu (j'ai dû le dire moi aussi) "ne vous inquiétez pas / soyez sans crainte / n'ayez pas peur, etc." dans la bouche de personne à qui vous n'aviez pas demandé cela, sur un sujet qui n’avait que peu d’importance, et surtout dont vous attendiez une information objective et non affective à votre interrogation.  Mon idée est de nous apprendre à utiliser les bons mots au bon moment. Commençons par lister (phobie, peur, crainte, angoisse, inquiétude, souci, appréhension, question, interrogation, problème, urgent, rapide, obligatoire, nécessaire, important, vital, etc.) tous les mots de notre dictionnaire pouvant correspondre au thème du STRESS. Ensuite, les classer par ordre (croissant et décroissant), puis,pourquoi ne pas remplacer dans notre langage courant chacun de ces mots par celui qui lui est immédiatement inférieur dans notre liste (refaire l'exercice jusqu’à satisfaction complète avec notre cohérence) ? Par exemple je remplace peur par crainte, inquiétude par question, ainsi de suite. Essayez et vous m'en donnerez des nouvelles. 
  3. Sachons quand en parler : c'est l'histoire du « mec »i qui fait semblant de se noyer, qui crie "au secours" pour faire une blague. Nous savons tous : une fois, OK, deux fois : plus personne ne bouge pour le sauver. Ce qu'il faut comprendre ici c'est, même si le sujet est grave et prégnant,qu' il faut choisir son moment et celui avec qui nous allons en parler (vois § suivant). Ce qui est parfaitement connu (en télécom c'est évident) c'est que la "diffusion d'un message affecteaussi bien l'émetteur que le récepteur (lire Edgard Morin sur la systémique)". Et qu'il ne devrait pas être nécessaire de répéter le message s'il a bien été "acquitté" par la source réceptrice. La répétition ne fera qu'encombrer (brouiller) la "plage de fréquence" qui empêchera la diffusion d'un nouveau message. Alors, retenons bien de ne "diffuser" qu'un seul "vrai et nouveau message " à la fois lors d'une "conversation unique". Quand la "bande de fréquence n'est pas libre" ce n'est pas/plus la peine de la "saturer". attendons toujours "l'accusé de réception" qui nous indiquera que nous avons été "entendu" (compris). 
  4. Sachons à qui en parler : nous viendrait-il spontanément à l'esprit d'aller parler de nos problèmes mécaniques à quelqu'un d'autre qu'un mécanicien ? Non, bien sûr. Ce qui veut dire: exposer vos préoccupations présentes à quelqu'un qui vous prêtera toute son attention et qui vous écoutera pleinement et réellement. Comme tout le monde maîtrise plus ou moins bien ses propres problématiques, il est vain d'espérer avancer dans son processus de résolution en s'adressant à une personne déjà encombrer par ces "propres histoires". Parlez-en à une personne qui saura "entendre" (disponible, objective, sans jugement, etc.). 
  5. Sachons maîtriser notre parole : pudeur, témérité, aisance, ne sont pas des compétences partagées également entre tous. Ces "freins" présumés ou réels sont des obstacles à surmonter pour atteindre les objectifs de notre chemin de progrès. Pour ceux qui sont dans ce cas, il est nécessaire "de s'approprier" aussi ces qualités. Rien n'est pire que de voir son message "altéré" par des "parasites/bruits" induits par la maîtrise aléatoire de notre "parole".    

Voila pour aujourd'hui. Ceci n'est qu'un début. Je reviendrai sur le sujet d'autant plus facilement que vous m'aurez "posté" vos commentaires où vous me "parlerez" de votre expérience. Bon courage.

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