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  • Conseil et accompagnement en développement stratégique, professionnel et personnel, particulier et organisation, individuel et collectif. Enseignant et formateur de l'adolescent à l'adulte pour tout ce qui touche de prés ou de loin au commerce.
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21 décembre 2009

Personal branding

Dernièrement j'ai lu un article sur le "personal branding" sur un site d'un cabinet de recrutement et j'ai voulu réagir. Qu'est-ce encore cette chose là ?

Ne vous torturez pas trop longtemps la tête. Ce n'est ni plus ni moins que la mise à jour, par les recruteurs et les cabinets de ressources humaines d'une recette aussi vielle que la recherche d'emploi. Vous savez, cette "pandémie" qui apparaît quand l'offre est très inférieure à la demande. Ou comment sortir du lot de cette foultitude de concurrents (50 millions de chinois, et moi et moi et moi) ? Comment être repéré pour décrocher des entretiens voir plus si affinité ? 

Moi-même dans les 90's (années 90 pour les anglophobes) je me rappelle avoir cru innover en parlant de "markétique personnelle" (bouh ! le vilain mot) qui était l'art et la manière d'augmenter sa visibilité et son positionnement par un "packaging" différenciant" (c'est affreux). L'idée simpliste était d(e)'(ap)paraître meilleur - meilleur certes mais personne ne me retient/"n'achète" ma candidature - que l'image perçue par l'environnement. Mais, que nenni, le concept venait bien évidemment des USA, peut-être de Palo Alto, vallée de la science de l'Humain. Basé sur des techniques marketings de communication et de "marchandising" (grrrr), cet outil est sensé permettre à un individu de développer une identité propre qui le rendrait différencié par la mise en valeur de ses talents uniques. Ce n'est pas tant sur le principe mais sur l'assimilation d'un individu à un produit qui me déconcerte le plus. Un candidat est--il si peu différent d'un soda, d'un téléphone portable, de couches culottes pour mériter cet amalgame ? Voulons-nous être considérés comme de vulgaires "produits jetables" dans un chariot de supermarché ? Hélas, contraints et forcés nous devons répondre oui ! Je le déplore comme vous tous, mais la Société d'hyper consommation dans laquelle nous baignons depuis des décennies, nous pousse vers ces excès. En tant que coach, je suis d'accord sur le fond (l'exposition pour être vu), pas sur la forme. Comme mes collègues coachs, je prône la "singularisation", pas comme des objets, mais en restant des "sujets", remplaçables certes mais pas "clonables". Pour vous aider, laissez-moi la liberté et le plaisir de réitérer les enseignements de l'expérience acquise. L'approche reste inchangée :nous devons mieux connaître notre environnement et nous-mêmes pour décider d'une stratégie en fonction de nos objectifs avec les moyens dont nous disposons. Cela passe par trois actions irréfragables (toujours les mêmes): 

  1. Diagnostiquer / se positionner: Commençons par construire son propre tableau SWOT (Strengths = forces, Weaknesses = faiblesses, Opportunities = opportunités, Threats = menaces), listons les F.C.S (facteurs clefs de succès:  les qualités, les compétences spécifiques, incontournables) de l'environnement de notre segment de marché (couple emploi/secteur), repérons les métiers de substitution et les possibles nouveaux entrants. A ce stade marquons nos différences, confrontons les à la réalité de la demande et formalisons ce que nous offrons (construire son offre) qui répond à la requête insatisfaite. Attention à rester soi-même, ne bafouons pas notre éthique pour complaire à la demande. La vision de nos proches est un bon indicateur de réceptivité de notre stratégie: faisons confiance à leur écoute et adaptons notre offre, s'il le faut, à leur réflexion. 
  2. Communiquer : encore hélas ! Si vous n'êtes pas un expert en image, il faudra vous faire aider. Les meilleurs en "manipulation - intéressant, non ?! – graphique (vidéo, audio, etc.)" s'en tireront mieux que les autres de nos jours où l'apparence est prépondérante sur le fond. Même motif même punition pour les réfractaires à l'informatique (internet, web 2.0, blog, réseaux sociaux). Sans oublier l'incontournable présence sur les salons, dans les "forums", les conférences. Si vous êtes très courageux rien ne vous empêche aussi d'écrire un livre sur : votre métier, votre enfance, vos galères pour trouver du travail, sur la "senioritude", sur  votre passion, etc. A ce niveau, un conseil: faire simple, propre, esthétique, ni trop ni trop peu et mettre à jour régulièrement (mais pas plus d'une info à la fois et une fois par mois ou à chaque "événement" significatif: trop d'information tue l'information). Mais le plus important est de rester COHERENT. Votre public ne doit pas être bousculé dans sa lecture. Suivez (affichez) bien votre fil d'Ariane, garder le CAP(1) (Coach !!). 
  3. Développer : cette approche de "publicité personnelle" est opérationnelle quand elle est pérenne et prolongée. Voyez loin, regardez devant. Il faut de la persévérance. Je ne vous apprends rien en disant que lancer une offre nouvelle offre demande du temps. Une certitude toute fois : quand vous avez fait une première tentative les suivantes seront plus efficaces et moins chronophages. 

Voila, c'est tout. Comme quoi le "personal branding (165 millions de clic sur internet tout de même)" fait couler beaucoup d'ancre mais n'a rien de très récent (rien ne se crée, tout se transforme). Par contre ce qui reste toujours d'actualité, c'est l'absolue nécessité de se "singulariser" (dans le bon sens du terme: rester un "sujet singulier"). Aujourd'hui, ne dirait-on pas que nous devons augmenter le "BUZZ" (encore un vilain mot) pour accroître notre visibilité ? Même en devenant les "Jacques Seguela" (je n'ai trouvé que lui comme exemple; excusez-moi) de notre offre, rien n'est gagné d'avance. Ne baissez pas les bras si vous n'êtes pas satisfait de vous la première fois. Sachez que cela s'apprend : heureusement. Et si vous aviez encore quelques incertitudes sur votre approche vers qui penseriez-vous vous retourner ? Vers un coach professionnel, bien sûr. Bonne courage et bonne chance. 

(1)    Courage, Appétence, Plaisir - Compétences, Action, Performances - etc...

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